L’objectif annoncé de cette fusion est de faire converger les politiques de l’eau et celles de la biodiversité au niveau territorial.
Cependant les dispositions de ce nouvel établissement reçoivent de nombreuses critiques :
- Ainsi, le Syndicat national de l’environnement émet des réserves quant à la gestion et la partialité du futur établissement. En effet, la Police de l’Environnement serait confiée à des catégories particulières parties prenantes et les scientifiques refusent aujourd’hui de participer à des décisions prises a priori.
- Le financement de ce nouvel opérateur est aussi dénoncé par les élus locaux car une ponction serait de nouveau réalisée sur les Agences de l’Eau qui ne peuvent pas de ce fait remplir leurs missions premières.
- Enfin, le conseil d’administration restreint de 20 membres ne permettrait pas une représentativité de tous les acteurs de la biodiversité.
En synthèse, ce projet est-il le reflet de la prise en compte des enjeux actuels de la biodiversité ou répond-t-il à une politique de rationalisation du Service Public ?
Le prochain décret du nouveau Ministre de l’Environnement nous éclairera peut-être ?
Source : Article de Laurent Ardisson – 17/10/18