Les données publiées récemment par les organismes nationaux chargés de surveiller l’état de la biodiversité en France ne sont pas bons : ainsi, les populations de chauves-souris ont diminué de 38 % en France dans la dernière décennie.
26 % des espèces inscrites au Livre Rouge sont éteintes ou menacées de l’être.
Les oiseaux inféodés à des milieux naturels particuliers ont régressé de 22 % en 20 ans, et c’est en particulier le cas pour les oiseaux de plaine.
65 758 hectares ont été artificialisés chaque année en moyenne entre 2006 et 2015.
Mais depuis 2011, le nombre de français engagés dans des sciences participatives a augmenté de 154 % depuis 2011.
Les moyens financiers affectés à la préservation de la biodiversité sont passés de 1,2 milliards d’euros en 2000 à 2,1 en 2015.
La part du territoire national concerné par un schéma intégrant des enjeux sur la biodiversité représente aujourd’hui 24 % contre 13 % en 2010.
Mais 1,5 % seulement de la superficie de la France et de ses DOM-TOM bénéficient d’une réelle protection.