L’Assemblée nationale a rejeté, lors du débat sur la Loi agriculture et alimentation, les amendements proposés par certains députés pour en finir ave certaines pratiques de l’élevage intensif : batteries de poules pondeuses, castration à vif des porcelets mâles, broyage des poussions vivants… Des pratiques pourtant de plus en plus rejetées par la population… quand elle en est informée. Les députés ont préféré en majorité écouter les arguments des producteurs : améliorer les conditions d’élevage ne se justifierait pas économiquement et coûterait trop cher. Rien n’est pourtant moins sûr : voici dix ans, la Californie a interdit, après référendum, les élevages de poules pondeuses hors sol. L’augmentation de la douzaine d’oeufs n’a nullement affecté la consommation. De plus, les députés ont rejeté l’obligation de la vidéosurveillance dans les abattoirs, tout comme la mise en place d’une alternative végétarienne dans les cantines alors même que la consommation de viandes et de produits laitiers est excessive en France. Il s’agit bien d’une occasion manquée par les représentants du peuple de répondre à des attentes et des besoins grandissants dans notre société.
Réduire la souffrance animale : l’assemblée nationale dit non
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